Au rayon des bonnes résolutions de l’année à venir, il y en a que j’espère tenir et d’autres que je pose rien que pour dire que je l’ai fait. Genre « répondre aux mails dès réception » ou « faire du sport deux fois par semaine », c’est pas la peine, je SAIS que je ne le tiendrai pas. En revanche, cette année, il y a un truc que je compte bien faire, c’est me réconcilier avec mon corps et changer mon rapport à la nourriture.
On ne va pas entrer dans les détails, on n’est pas chez Sophie Davant, mais globalement je mange mal. J’aime ce qui est très gras et très sucré, j’aime surtout le réconfort que ça m’apporte. Vous me verriez, revenir des courses avec le coffre de la voiture plein de saloperies, vous penseriez qu’on vient de m’apprendre la meilleure nouvelle du monde. Quelques heures plus tard, j’agonise sur le canapé en gémissant « j’ai troooop boufféééé », jurant qu’on ne m’y reprendra plus. On m’y reprend le lendemain.
Bon, j’exagère un peu, mais vous voyez le truc. J’aime trop la bouffe et elle ne me le rend pas très bien, d’après ce que me dit ma balance. Comme je vous l’ai déjà raconté, j’ai testé toutes sortes de régimes, le dernier en date étant l’équilibrage alimentaire qui est moins pire que les autres, mais un régime quand même.
Ce qu’il faut, en fait, c’est que je mange normalement. Pas trop, pas pas assez. En ça, la méthode Zermati me semble la plus adaptée pour me réconcilier avec mes sensations, mon corps et la nourriture.
Je viens de commencer le livre, mais je connais déjà les grandes lignes : on apprend à reconnaître la faim, la vraie, et de la différencier de l’envie de manger créée par une émotion. On apprend également à reconnaître la satiété. Tout ça avec des exercices, l’idéal étant de trouver un praticien adepte de la méthode pour avoir un suivi.
L’idée, c’est que quand on mange quand on a vraiment faim, on peut manger ce qui nous fait vraiment envie, ce qu’on veut, on ne grossira pas. On maigrira, même, si notre poids de forme n’est pas atteint. Il faut donc manger quand on a faim et s’arrêter quand on est rassasié. Ca a l’air fastoche, comme ça, mais essayez de m’arrêter au milieu d’une raclette, vous risquez d’y perdre un bras.
Il ne s’agit pas d’un régime, mais d’oublier tout ce qu’on a appris (les trois repas par jour à heures fixes, les aliments à bannir, tout ça…) pour apprendre une nouvelle façon d’appréhender la nourriture. Dans le plaisir et l’écoute de ses sensations.
Alors bien sûr, on perd beaucoup moins vite qu’un régime à proprement parler, mais on perd durablement et on ne reprend pas.
Je crois vraiment avoir trouvé LA méthode qui me conviendra. Tous les témoignages que j’ai lus ou entendus parlent de vraie révélation, j’aimerais donc avoir votre avis. Connaissez-vous la méthode Zermati ? L’avez-vous testée ? Vous en pensez quoi ?
A l’année prochaine ! (ouais, je sais, c’est pourri)
La méthode je ne la connaissais pas, mais c’est ce que je fais naturellement. Le médecin m’avait dit que c’était un réflexe de bébé que j’avais gardé, de manger uniquement quand j’avais faim. Du coup je peux faire un seul comme 15 (bon j’exagère un peu) repas par jour, et je ne prend ni ne perd de poids. C’est une chose très difficile à appliquer dans une vie de famille. Habitant chez mes parents c’est dur de leur faire comprendre que si je ne mange rien à table ce n’est pas parce que je suis anorexique, mais bel et bien parce que je n’ai pas faim à la même heure qu’eux.
Oui, je crois qu’en fait, c’est ce que les gens font naturellement, du moins ceux qui ont un rapport normal à l’alimentation 😉 Et j’imagine que ça doit être dur à appliquer… il paraît que ça se régule vite, qu’on arrive rapidement à avoir faim aux heures des repas.
Hello Ginie,
Pour moi la méthode Zermati a été une révolution dans mon approche à la nourriture. Je te conseille ce forum http://zermati.all-forum.net/
J’étais en permanence dans l’excès et un peu confuse par rapport à toutes ces règles qui encadrent nos repas ou nos grignotages, toujours à « faire attention » sauf les fois où je décidais de ne plus faire attention ce qui se terminait en binge eating. Avec Zermati, il suffit d’écouter son corps, plus de livre ou de règles ou de repas pré-conçus, tu es ton propre gourou (et plus Dukan!) et c’est pas si facile à mettre en application, mais libérateur.
J’ai perdu 5 kilos en un an, mais j’ai surtout gagné la sérénité et le plaisir face à la nourriture et c’est finalement ça qui m’a changé la vie plutôt que de rentrer dans mon ancien jean. Bref, fonce, ça vaut le coup!
Bonjour Ginie,
Où en es-tu avec la méthode Zermati ? Est-ce que tu t’en sors ?