Il faut que je vous raconte quelque chose que je n’ai jamais raconté à personne. Enfin si, à quelques personnes, mais pas à vous.
Mais d’abord, vous devez jurer que vous ne vous moquerez pas.
Allez-y, jurez. Crachez.
C’était il y a quelques années. Je ne dis pas combien, sinon tout le monde va savoir que je suis vieille alors qu’ils m’ont dit que non quand j’ai envoyé VIEILLE au 81254. Mais disons que c’était entre il y a 22 ans et il y a 20 ans.
J’avais 15 ans. J’étais jeune, fraîche et innocente, je portais des pocket de Dim et des Doc Martens, j’étais amoureuse de Drazic, je buvais du Tang et j’écoutais Patrick Bruel. Et j’avais la moustache.
La première fois, je l’ai décolorée.
Je ne sais pas si vous avez déjà vu une moustache décolorée sur une brune, mais c’est PIRE. Un croisement entre José Bové et Loana. Pas l’idéal pour trouver un mec, vous en conviendrez.
C’est une copine qui m’a dit que je pouvais l’épiler à la cire. J’ai d’abord eu peur que ça fasse comme le rasoir, que ça repousse comme mon père et qu’on me dise « tu piques » en me faisant la bise. Mais la boum de l’année approchait et Vincent y serait. Je n’avais plus le choix.
Ma mère avait de la cire. Dans des petits tubes avec des roulettes au bout.
Je l’avais vue l’utiliser sur ses jambes, ça n’avait pas l’air bien sorcier. Il suffisait de faire rouler la roulette sur la peau pour étaler la cire. Puis on collait un papier dessus et hop, plus rien. David Copperfield pouvait aller se coucher.
Un mercredi après-midi, pendant que ma mère travaillait, j’ai pris mon courage à deux mains.
Je me suis installée dans la salle de bains, face au miroir, le tube de cire dans la main et j’ai dit adieu à ma moustache.
C’est avec une certaine émotion que j’ai appliqué la cire au-dessus de ma lèvre.
C’est avec une certaine appréhension que j’ai appliqué la bande de papier sur la cire
C’est en serrant les fesses et en devenant grossière que j’ai tiré la bande d’un coup sec.
J’ai fait les deux côtés et j’ai regardé dans le miroir.
C’était pas mal, mais il en restait quelques-uns. Alors j’ai recommencé.
Encore.
Et encore.
Et encore.
Le soir, ça piquait un peu.
Le lendemain matin, quand je me suis croisée dans le miroir, j’ai demandé à Hitler ce qu’il foutait dans ma salle de bains.
Une jolie croûte formait une moustache au-dessus de ma bouche.
Je ne suis pas allée à la boum.
Vincent est sorti avec cette pimbêche d’Emilie.
J’ai décidé que la décoloration n’était pas si mal, finalement.
Désolée mais c’est trop drôle.
Je me suis rappelée ma première épilation du maillot à la maison, moi toute seule, comme une grande !! Comme une idiote surtout ! J’avais posé 2 bandes de cire….J’ai hurlé pour la première…j’ai cru que j’allais dormir avec la seconde collée sur mon pubis !!!!!
Plus jamais, plus jamais je ne me le ferais toute seule !!!! pourtant chaque fois que je vais me faire épiler ça me troue le cul de payer plus de 30 euros pour une maillot intégral !!! Du coup, rebelotte je me suis laissée convaincre par moi de me le faire moi toute-seule…mais une partie de mon cerveau est résistante et la semaine prochaine je retourne me faire épiler le poil pubien et trouer mon petit cul !!! 😀
HAHAHAHAH ! J’adore ton commentaire, merci !
Bonjoir. Est-ce que tu veux te marier avec moi ? Enfin, avec ma moustache d’Astérix ?
Oui je le veux.
(t’as une grosse dot ?)
Ça dépend. La dot, c’est le clitoris ?
perso pas de moustache :p mais comme macha j’ai test un jour l’épilation du maillot a la maison comme elle j’ai hurler pour la 1ère bande (certainement très très fort vu que dans la minute qui a suivit mon voisin frappait a ma porte) quand a la 2ème elle y est toujours ^^
HAHAHAH j’imagine la tête que t’as fait en entendant le voisin frapper !