Depuis que j’avais arrêté de faire n’importe quoi avec ma peau, l’été n’avait plus la même saveur.
J’errais sur la plage sans but, les yeux dans le(s) vague(s), la tête dans les souvenirs de ces années où ma peau luisante humait bon le soleil, de cette époque où été rimait avec bonheur.
Bon ok, j’en rajoute un peu. Mais faut dire que depuis que je suis tombée sur l’objet de mon affection au détour d’un rayon de supermarché, j’ai retrouvé l’amour du soleil. Ouais, rien que ça.
Durant des années, à l’heure où on est jeune et inconscient, j’ai privilégié le bronzage à la santé. Régulièrement, j’enduisais mon corps d’huiles qui me faisaient ressembler à une frite géante (et un peu boursouflée) (une potatoes en fait), sans aucune protection mais avec une odeur qui, à elle seule, m’évoquait le bonheur : celle du monoï.
Pour moi, monoï = plage = vacances = bonheur.
Sauf que monoï = huile = danger pour la peau.
Il y a quelques années, j’ai donc quitté mon amour de vacances pour un autre, plus raisonnable mais nettement moins attirant. A chaque exposition au soleil, je me tartinais de crème blanche un peu collante en me remémorant les bons moments avec le monoï. Parfois, une effluve ambrée venait chatouiller mes narines… un vacancier utilisait mon huile chérie, me donnant envie de tout plaquer pour le rejoindre. Mais j’ai tenu bon. Faut dire que j’ai eu un grain de beauté pas si beau que ça, un jour, avec plein de frayeurs en sus. Après opération, il s’est avéré bénin, mais m’a fait passer l’envie d’offrir ma peau au soleil.
J’exagère (un tout petit peu, vous me connaissez), en réalité j’avais fini par trouver un remplaçant pas trop mal en la personne de la Brume Sèche Ambre Solaire de Garnier qui s’applique en un pshit, sans besoin d’y mettre les mains, et laisse un film invisible sur la peau, le tout avec un SPF50. On n’était pas loin de l’AESD (Amour Eternel Sans Divorce), mais il me manquait un petit quelque chose… l’odeur de monoï.
C’est donc par hasard que je j’ai rencontré l’Huile Sèche SPF50 au monoï de Tahiti LOVEA. Elle était là, posée sur son rayon, avec sa couleur chaude et sa bouteille pleine de promesses. Elle m’attendait, je le sais, vous auriez vu son regard…
J’en avais cherché longtemps, des comme elle. Une huile qui sent le monoï et les vacances, mais avec une protection maximale. Jusqu’à maintenant, le mieux que j’avais trouvé était un SPF30, pas suffisant en début d’été.
J’ai essayé de résister. Elle était trop belle pour être honnête. J’avais peur d’être déçue. Mais ça a été plus fort que moi, j’ai tendu le bras, ouvert le bouchon et vaporisé un pshit sur ma main.
LES GARS, C’ETAIT LE PARADISL’huile au monoï Lovea sent VRAIMENT le monoï. Les vacances. EXACTEMENT la même odeur que les huiles de mon souvenir. Et en plus, elle protège.
Autant vous dire qu’après l’avoir testée et validée sur la plage en plein soleil, vérifié qu’elle résistait bien à l’eau, que son odeur ne virait pas et qu’elle me faisait bien ressembler à une potatoe, j’en ai acheté trois bouteilles. Sait-on jamais, si jamais il leur prend l’envie d’arrêter la production.
Plusieurs personnes autour de moi ont réagi de manière quasi hystérique à la découverte de ce produit, je me suis dit qu’il fallait que je vous en parle. Si vous voulez craquer, on trouve ce petit bijou en supermarché (je l’ai vu à Carrefour et Géant), aux alentours de 9 euros.