En Ille-et-Vilaine, sur la côte d’Emeraude, naturellement abrité des tempêtes du large, « Le petit Brighton breton » est un amour de destination.
Qualifiée de « Ville jardin au bord de la mer », Dinard l’élégante est la plus british des stations balnéaires françaises. On y musarde au gré de ses humeurs. D’où cet inventaire (non-exhaustif) de ce qu’il est possible d’y faire… en toute subjectivité.
Ecouter le rugissement de la mer ; admirer les grandes marées lorsque le soleil et la lune sont en « ligne » avec la terre ; laisser ses traces de pas dans le sable humide ; s’étonner de voir, ici, en Bretagne, des palmiers, des lantanas, des mimosas… ; admirer les majestueuses demeures du dix-neuvième vraiment « too much » ; flâner le long de la promenade du Clair de lune, entre la plage du Prieuré et la pointe du Moulinet ; s’extasier, à la Vicomté, sur la vue qui dévoile la tour Solidor et le rocher de Bizeux ; s’attaquer aux neuf kilomètres de sentier douanier (GR 34), dans une nature parfaitement iodée ; se la jouer golf sur un parcours tracé dans les dunes ; enrichir sa culture cinéma lors du Festival du film britannique chaque automne ; découvrir l’histoire de Robert Surcouf, héros des mers du XVIIIè siècle, en visitant la cité corsaire de Saint-Malo ; envisager une virée jusqu’à Perros-Guirec, histoire de découvrir la côte de Granit Rose ; déguster du congre à la dinardaise, un poisson cuisiné au cidre selon une vieille recette bretonne ; placer les gains de l’Euro Millions à Jersey ou à Guernesey ; penser à l’indécision et l’incomplétude de Gaspard (Melvil Poupaud) dans le film de Rohmer, Conte d’Eté (tourné à Dinard) ; relire Paul Valéry, visiteur célèbre ; craquer pour des soins bien évidemment thalasso à l’Institut Thalassa ; lâcher-prise, tout simplement.
Info + : le site de l’Office de tourisme, c’est par là !