Ca y est, c’est officiel : même si on s’en doutait déjà un peu (beaucoup), c’est bien Paris qui accueillera les Jeux Olympiques en 2024 ! Un événement unique au monde, qui met tous les deux ans 15 jours durant toutes les nations au diapason. Pour Paris 2024, l’organisation des JO sera non seulement une grande fierté, mais également l’espoir d’un boost économique et touristique, dans la capitale mais aussi partout en France. Et si les centres de thalassothérapie en bénéficiaient aussi ? En effet, les athlètes français ont largement privilégié la thalasso pour leur préparation aux Jeux de Rio.
Quinze jours avant de s’envoler pour le Brésil, Antoinette Nana-Djimou, Kafétien Gomis, Kévin Menaldo et Vanessa Boslak, tous les 4 membres de l’équipe de France d’athlétisme, s’étaient donné rendez-vous aux Thermes Marins de Saint-Malo pour terminer en détente leur préparation. Durant 5 jours, les sportifs avaient enchainé entrainement le matin et soins l’après-midi. Une routine auquel les équipes de France d’athlétisme ont droit depuis 13 ans !

De son côté, Louis Radius, athlète paralympique représentant la France sur l’épreuve du 1500m avait lui choisi la thalasso de Dinard pour la dernière ligne droit de sa préparation, afin de bénéficier d’une séance de cryothérapie.

La thalasso, l’équipe de France de volley y croit aussi ! Juste avant Rio, les joueurs avaient en effet choisi le Château des Tourelles pour une semaine durant lesquels les entrainements intenses sont compensés par une thalasso de très grande qualité et l’océan à perte de vue ! Lors de l’euro de football, l’équipe de Suède avait elle aussi posé ses valises dans la Baie de la Baule. Pour rester du côté du foot, il est à noter qu’en 2016, les bleus avaient eux choisi Biarritz et ses centres thalasso bien connus pour préparer au mieux l’euro qui se jouait « à la maison ».

Décidément, le ballon rond a la côte niveau thalasso : l’équipe de France masculine de handball avec elle aussi fait un détour par un centre de thalassothérapie avant de partir au Brésil, celui d’Enghien-les-Bains.

Berceau de nombreux champions français, l’INSEP (Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance), à l’occasion des Jeux Olympiques 2016, s’était aussi mis à l’heure de la thalassothérapie. En effet, une salle de luminothérapie avait été installée dans les locaux du centre. Le nageur Jérémy Stravius et la coureuse d’heptathlon Antoinette Nana-Djimou, entre autres, avaient alors bénéficier de cette lumière censée avoir des effets positifs sur l’humeur, le cycle de sommeil, la mémoire, la tension artérielle…ainsi que pour lutter contre le décalage horaire.
L’eau, c’est définitivement l’élément préféré des navigateurs : alors qu’ils passaient déjà toutes leurs journées en mer, les membres de l’équipe de France de voile avaient préparé Rio en partie à Hendaye, où ils récupéraient en douceur au centre de thalasso après des heures passées dans l’Atlantique !

La triathlète handisport Gwladys Lemoussu était elle partie s’entrainer à la thalasso de Saint-Jean-de-Monts, qui avait accueilli 3 clubs de foot lors de l’euro en France. Résultat, la jeune championne décrochait une médaille de bronze quelques jours plus tard à Rio !

On a hâte de savoir où se rendront les sportifs pour leur préparation thalasso aux Jeux Olympiques de Paris 2024 !