Bon, je fais partie de ceux qui aiment cette période. Et « aimer » est un euphémisme. Autant j’aimerais que l’hiver soit interdit de séjour en France, autant j’attends Noël avec impatience à partir du mois de septembre. Ça se sent, non ? On en parle pas mal ces derniers jours ici.
Je connais peu de gens qui n’aiment pas Noël. J’en connais pas mal qui s’en foutent, mais des qui n’aiment pas, au final, je n’en connais qu’un. Ca signifie qu’il y en a. Alors, pour eux, j’ai fait une liste non exhaustive des bonnes raisons d’aimer Noël.
Et bizarrement, je ne suis pas sûre que ça les convainque…
– On reçoit des cadeaux.
Des chouettes, des beaucoup moins chouettes, mais c’est l’intention qui compte, non ? « Oh, une assiette peinte avec le pied gauche par un aveugle, merci beaucoup tata Josette ! ».
– Tonton Bernard nous réserve ses meilleures blagues pour le réveillon.
« C’est deux canards dans une marre et y en a un qui fait « Coin Coin » et l’autre dit « Merde c’est ce que je voulais dire ! »
– On a un bon prétexte pour se gaver de chocolats.
Et de dinde, et de foie gras, et de saumon, et de dates à la pâte d’amande, et de biscuits à la cannelle.
– On fait des cadeaux.
C’est quand même chouette de voir les gens qu’on aime découvrir le cadeau qu’on a choisi pour eux. Surtout quand on voit dans leur regard qu’ils sont en train de se dire que c’est l’intention qui compte.
– On peut mettre des pulls à tête de cerf.
Et des gros chaussons à tête de renne et des bonnets de Père Noël.
– Le foie gras, ça a quand même plus de gueule que le pâté.
Et le saumon fumé c’est autre chose que le jambon blanc.
– On a le droit de mettre plein de lumières qui clignotent chez soi.
Des guirlandes, des dessins sur les vitres, des Pères Noël qui grimpent contre le mur et tout le monde trouve ça trop beau.
– Les gens sont gagnés par la magie de Noël.
Surtout le dernier dimanche avant le réveillon à Carrefour, au rayon jouets. (prévois un bouclier)
– A côté des guirlandes lumineuses et des boules, on peut se mettre du doré sur les yeux et des strass dans les cheveux ni vu ni connu.
– On est avec les gens qu’on aime. Et ça, ça n’a pas de prix.